Stimuler la transformation de l'activité et la RSE dans une économie numérique

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La responsabilité sociétale des entreprises » (RSE) n’est pas qu’une tendance. Il s'agit aussi d'un impératif métier dans un monde où la dématérialisation doit résolument devenir une force dans l'intérêt collectif.

13 octobre 20237 mins
Stimuler la transformation de l'activité et la RSE dans une économie numérique
La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) n’est pas qu’une tendance. Il s'agit aussi d'un impératif métier dans un monde où la dématérialisation doit résolument devenir une force dans l'intérêt collectif.

Au-delà de ses nombreux avantages pour le monde des affaires, la révolution numérique a fait naître d’importants défis environnementaux, notamment l’augmentation du volume des déchets électroniques qu’alimente la mise au rebut fréquente de matériels informatiques obsolètes ou peu performants. Et ce malgré des règlements tels que la Directive sur les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) qui a été adoptée pour encourager la récupération, le réemploi, le recyclage et le traitement des matériels électroniques.

Parce qu’elles sont désormais plus dépendantes de l’informatique dans le Cloud et du Big Data, les entreprises ne peuvent plus ne pas tenir compte de l’impact croissant de l’utilisation des data centers Aujourd’hui, jusqu’à 3 % de l’énergie mondiale sont en effet consommés par les data centers et les réseaux de transmission, lesquels sont responsables de près de 1 % des émissions de CO2. Sachant que nous produisons 2,5 millions de téraoctets de données par jour, il y a là pour les entreprises une opportunité formidable de prendre l’initiative en donnant la priorité à des solutions qui réduisent les émissions.

Et puisque nous évoluons dans un paysage numérique en mutation, il est temps de comprendre comment nous pouvons associer RSE, durabilité et croissance dans le monde des affaires. L’obligation faite à un grand nombre d’entreprises de publier des informations en matière de durabilité (CSRD) fait désormais du rapport de durabilité un outil nécessaire pour évaluer notre impact sur l’environnement et guider une prise de décision responsable. Il est plus évident que jamais que l’avenir de l’activité économique repose sur la faculté à rapprocher la transformation numérique et les pratiques durables.

Gestion du cycle de vie des actifs : la clé pour gérer le problème des déchets électroniques

La gestion du cycle de vie des actifs (ALM) est une approche globale de la gestion des actifs informatiques, du début à la fin de leur rôle dans une entreprise. Les entreprises voient s’ouvrir à chaque étape du cycle de vie des opportunités de faire des choix qui peuvent renforcer leur RSE.

Une stratégie ALM avancée envisage la circularité avant même l’achat de nouveaux équipements informatiques. La première étape consiste à planifier et à comprendre quel est le bon moment pour acquérir de nouveaux actifs ou remplacer les actifs existants. Cela dépend de facteurs tels que l’historique de service des équipements que les entreprises peuvent suivre de manière personnalisée à l’aide d’un logiciel de gestion des actifs. De même, les performances énergétiques et l’engagement des fabricants en matière de durabilité doivent être pris en compte par les équipes chargées de l'approvisionnement.

Pendant la phase de déploiement, les entreprises doivent veiller à configurer les équipements de manière à ce qu’ils consomment le moins d’énergie possible. Ensuite, la maintenance doit être régulière et la gestion efficace dans le but d’optimiser la durée de vie utile des actifs et donc de réduire leur fréquence de remplacement. Dans l’idéal, chaque équipement doit être utilisé à pleine capacité avant sa mise au rebut.

La destruction sécurisée des actifs IT (ITAD) est la dernière étape du cycle de vie. Mais cette dernière ne doit pas être confondue avec une élimination pure et simple de l'actif. En effet, dans une économie circulaire, la priorité est de trouver un moyen de réemployer les actifs. Si l’actif est arrivé au terme de sa vie utile, ses composants peuvent alors être extraits et utilisés sur un marché secondaire, ce qui génère par ailleurs des flux de revenus potentiels et des avantages en termes de coût total de possession (TCO) pour son propriétaire.

Dans les deux cas, il est crucial de prendre en compte les priorités communes de la RSE et de la sécurité. C’est pourquoi une destruction ITAD sécurisée (SITAD) doit toujours suivre un protocole clairement établi qui inclut une chaîne de traçabilité fiable, l’effacement complet des données et, le cas échéant, le démontage responsable des composants à des fins de réemploi ou de recyclage.

Stockage et gestion des données : une perspective d’éco-responsabilité

Alors que nous continuons à produire de gigantesques volumes de données, notre manière de les stocker et de les gérer est toujours plus importante dans une perspective d’éco-responsabilité. Les charges de travail informatiques telles que le stockage, le traitement et la transmission des données sont de très grosses consommatrices d’énergie. Ainsi, sauvegarder un seul téraoctet d’informations dans le Cloud pendant un an peut induire une empreinte carbone de 2 tonnes. Toutefois, nous ne devons pas nous soucier uniquement des data centers, mais aussi des milliards d’équipements connectés à Internet.

Les entreprises peuvent fort heureusement prendre des mesures stratégiques pour atténuer ces impacts. À l’ère de l’informatique dans le Cloud, l’une des démarches parmi les plus efficaces est de choisir des partenaires de data center qui font de la performance énergétique et de la RSE des priorités. Les solutions sont notamment des systèmes de refroidissement énergétiquement performants, un meilleur équilibrage de charge ainsi que la récupération du surplus de chaleur par les collectivités locales. Iron Mountain s’engage en matière de durabilité et à atteindre zéro émission de gaz à effet de serre en construisant des data centers alimentés à 100 % en sources d’énergie renouvelable.

Au-delà de leur stockage physique, notre façon de gérer les données participe aussi à l’éco-responsabilité. Une gestion efficace de l’information suppose de comprendre de quels documents et autres actifs vous disposez, ce qu’il faut dématérialiser et quelles charges de travail peuvent être automatisées pour être plus efficaces. Ainsi, les entreprises qui dématérialisent les documents peuvent réduire leur dépendance envers le stockage physique, ce qui libère de l’espace et limite les impacts sur l’environnement. En gérant efficacement les données, depuis leur production jusqu’à leur effacement sécurisé, les entreprises peuvent également réduire en toute sécurité l'empreinte de leurs données et, partant, leurs besoins de stockage et d’équipements.

L’automatisation et l’intelligence artificielle (IA) jouent aussi un rôle de plus en plus prépondérant dans une gestion efficace de l’information. En effet, en réduisant le besoin d’intervenir manuellement et en rationalisant les charges de travail routinières, ces technologies peuvent traiter les problèmes de données obsolètes et redondantes et aider les entreprises à prendre des décisions informées concernant leur utilisation des données.

Trouver sa voie vers un avenir durable

À l'heure où nous devons mettre le cap sur un avenir éco-responsable, il est de plus en plus évident que les pratiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) sont des impératifs économiques, surtout avec l’obligation faite aux entreprises de publier des informations en matière de durabilité (CSRD). En intégrant l’éco-responsabilité aux opérations courantes, ainsi que la transformation numérique proprement dite, les entreprises peuvent avoir un impact réel et durable tout en attirant une génération de clients plus sensibles à l’urgence environnementale.

Pour en savoir plus sur l’engagement d’Iron Mountain en matière de gestion éco-responsable de l’information, consultez notre site Web.